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Le temps d'Anna - Noemie Kocher - affich

Synopsis

Canton de Neuchâtel, 1917 à 1933. Un jeune horloger tombe éperdument amoureux d'une mystérieuse jeune femme. Jean et Anna se marient, s'aiment à la folie et traversent tout ensemble. Portés par leur bonheur et les amis qui font route à leurs côtés. Jean veut inventer une nouvelle montre étanche. L'avenir est plein d'espoir. Mais Anna semble soudain atteinte d'un mal étrange, qui empire chaque jour. L'amour de Jean parviendra-t-il à la sauver?

Note de l'auteur

Parfois, les histoires que lʼon écrit jaillissent de nulle part, dʼun ailleurs indéfinissable. Parfois, elles naissent de la vie proche, de la mémoire, du souvenir. Parfois, ces deux sources sont réunies. Comme pour « Le Temps dʼAnna ».
Il y a quelques années, jʼai découvert lʼexistence de mon arrière-grand-mère. Ou plus précisément, jʼai appris quʼelle avait vécu pendant près de trente ans à la clinique psychiatrique de la Waldau, près de Berne. On ne parle pas de ces choses. Ce sont des secrets si secrets quʼils disparaissent, tout bonnement. Il mʼa fallu du temps pour retrouver le nom de cette femme, les traces de son destin. Et un heureux hasard, comme il en arrive souvent : une photo de son visage, repérée parmi dʼautres images jaunies, dans un vieil album couché au fond dʼune armoire. Anna, lʼhéroïne de cette histoire, est mon rêve dʼelle.
En cherchant les traces de mon arrière grand-mère, jʼai découvert la vie de son mari horloger : sa passion du temps, des montres, ses modèles originaux. La marque que cet homme ingénieux a créée en 1918 sʼappelle « Mido ». Elle existe toujours, au Locle, et appartient désormais au groupe Swatch. Parmi les inventions de mon arrière-grand-père figure une montre étanche. Grâce à lui, jʼai pénétré les coulisses dʼun métier fascinant que lʼon a trop peu raconté. Jean, le héros de ce film, sʼinspire de lui.
Et, je suis tombée sur une période tourmentée et incroyablement riche de lʼhistoire politique, sociale et économique de la Suisse. Alors jʼai eu envie de parler de ce pays du Jura
qui est le mien, lumineux et austère à la fois. De ce Seeland, terre radieuse et fertile qui fut celle de lʼécrivain Robert Walser, interné lui aussi à la Waldau.
Jʼai eu envie de montrer la vie de ces hommes, ces horlogers grâce auxquels nous arborons lʼheure à nos poignets.
Jʼai eu envie surtout, de parler dʼamour. Peut-on mourir dʼamour ? Sans doute. Mais surtout, on vit de lʼamour. Et comme le dit si bien Nietzsche : « Il y a toujours un peu de folie dans lʼamour mais il y a toujours un peu de raison dans la folie ».
« Le Temps dʼAnna » est une histoire dʼamour. Celle, totalement imaginaire et fictive, dʼune femme et dʼun homme que je nʼai pas connus mais qui quelque part, font partie de moi.

Noémie Kocher

Presse

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